Chapelle de Parménie

La création d'un prieuré sur la montagne de Parménie est étroitement liée aux célébrations de la fête de la Sainte Croix. Jusqu’en 1259, les chanoines de l’ordre de Saint-Augustin encadrent les pèlerins venus s'y recueillir. Le prieuré devient ensuite le couvent de Sainte-Marie-du-Mont, dirigé par des Chartreusines qui le quittent pour Revesti (commune de la Rivière) à la fin du XIVe siècle. Parmi elles figure Béatrix d’Ornacieux, dont les visions mystiques viennent conforter la sainteté du lieu.
Trois religieuses de la Chartreuse de Parménie essaimeront avec d’autres religieuses pour s’établir à la Chartreuse d’Eymeux, dans la Drôme, au cours de l’année 1300.
De même, c’est à l’initiative de Louise Hours, une sainte femme que le prieuré sera restauré au XVIIème siècle, avec l’accord de Mgr Le Camus, évêque de Grenoble.
Abandonné et pillé, le monastère est relevé une première fois par le Cardinal Le Camus, mais aura également à souffrir de la Révolution et de la Seconde Guerre mondiale. Les bâtiments restaurés, qui s’organisent autour de la chapelle, rendent compte de cette histoire tourmentée.
En 1219, l’évêque de Grenoble se rend au pèlerinage pour une cérémonie d’action de grâces qui fait suite à l'inondation de Grenoble. Cet événement est suivi par une foule de pèlerins, mais aussi de marchands dont la présence est à l’origine de la célèbre foire de Beaucroissant.