L'Oriel du Sénépy

Nicolas Cabus

Qu’est-ce qui vous a amené à tenir les gîtes de L’Oriel du Sénépy ?

J’ai suivi des études de philosophie par passion, mais ni ça passe le balai, ni ça remplit le frigo ! Je me suis donc tourné vers le métier de fleuriste. Malheureusement, l’entreprise Brun Fleurs, à Grenoble, n’a pas pu me garder après mon CAP. J’ai rebondi avec ce rêve : tenir des gîtes. Depuis toujours, j’aime recevoir les gens. Je suis de ceux qui, après le repas du dimanche midi, remettent la table pour le soir. C’est dans cet esprit que j’ai racheté le domaine Les Balcons du Sénépy, devenu L’Oriel du Sénépy.

Pouvez-vous nous présenter les différents hébergements ?

Le Marmenteau, construit dans les années 1970-1980, reprend la silhouette des chalets de montagne. L’Observatoire, fabriqué par l’entreprise haut-alpine Eurodôme, est une petite cabane en mélèze, avec un toit en bardage nervuré typique des alpages du Briançonnais. La Gênotte est une sorte de mazot que j’ai moi-même dessiné, réalisé en autoconstruction et équipé d’un mobilier traditionnel que j’ai chiné. Chacun de ces trois gîtes a pour point commun l’architecture de montagne et la recherche d’authenticité.

Sur la plateforme evasion.ishere.fr vous disposez de deux offres : l'une à l’intention des couples, l'autre à l'intention des familles. Qu’est-ce qui vous a orienté vers ces clientèles ?

Pour L’Observatoire, c’était une évidence, car il s’agit d’un petit cocon. Pour La Gênotte, l’idée m’est venue dans un second temps, la conjoncture actuelle n’étant pas propice aux week-ends en famille. Toutefois, j’ai aussi une offre pour deux parents et deux enfants, que je souhaite valoriser en proposant des randonnées familiales telles que le Sénépy, l’arboretum ou la Pierre Percée.

Quelle expérience souhaitez-vous proposer à votre clientèle ?

Je veux leur offrir l’image de la montagne que je connais, au travers d’un décor, d’une cuisine, d’un lieu… Dès que les gens arrivent, je leur propose une lecture du paysage. Ils découvrent ensuite un mobilier qui date du XIXe siècle et qui raconte une histoire. Enfin, je leur sers des tourtons façon Champsaur, une vraie polenta dont je tiens la recette de ma grand-mère, des saucisses en ragoût, un plateau de fromages accompagné de confitures, des pommes au four…

De quelle manière avez-vous été accompagné par Isère Attractivité ?

J’ai bénéficié d’une super formation marketing. Cela m’a permis de me rassurer sur l’esprit authentique que je souhaitais donner à mes gîtes, mais aussi sur la communication. J’ai ensuite été accompagné dans l’élaboration des offres et, au-delà, dans la réflexion sur mon site Internet. Je me réjouis à chaque fois d’avoir affaire à une équipe qui est très à l’écoute de mes réflexions et qui œuvre au rayonnement de sa région, comme je le fais au service de mon territoire.

Que vous apporte votre présence sur la plateforme evasion.ishere.fr ?

Cela a multiplié par cent mes réservations. Pour vous donner un exemple, j’ai été complet du 15 au 30 septembre. Idem lors des vacances de la Toussaint pour L’Observatoire. Et il s’agit principalement de réservations via evasion.ishere.fr. C’est d’ailleurs la seule plateforme avec laquelle je travaille. À mon sens, Booking ou Airbnb ne correspondent à ce que je propose.
 

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