Hôtel du Golf

Richard Sauvajon

Pouvez-vous nous raconter l’histoire de L’Hôtel du Golf ?

Notre famille occupe d’abord une ferme dans la forêt. À cette époque, des gens s’y arrêtent pour manger une soupe. Elle est cependant détruite en juillet 1944. Après-guerre, nos arrière-grands-parents se rapprochent du village et reconstruisent une ferme. C’est là qu’ils ouvriront L’Auberge du Bois Fleuri. Par la suite, mon père contribue à la construction du golf. Comme il n’existe alors pas d’hôtel***, il demande à ses parents s’il peut transformer la maison. En 1988, une douzaine de chambres sont ouvertes. Le démarrage est difficile. Avec ma sœur Sandra, nous filons un coup de main jusqu’en 1994, date à laquelle nous décidons de reprendre l’affaire.

Dès lors, quelle a été votre démarche ?

Nous avons pour objectif de redresser la barre. Nous faisons en sorte d’avoir une bonne restauration sur place… Petit à petit, nous nous faisons une réputation et nous commençons à sortir la tête de l’eau. En 2005, nous profitons du retour de notre frère, compagnon, pour faire une extension en ossature bois. Un an plus tard, l’hôtel compte dix chambres supplémentaires, de nouvelles cuisines, un jacuzzi… Dans la foulée, nous changeons de chef (NDLR : Jérôme Faure) et nous sommes étoilés en 2008.

Quel regard portez-vous sur cette histoire ?

J’ai toujours eu beaucoup de gratitude pour les gens qui font le détour pour venir jusqu’à nous. Je me souviens de mon arrière-grand-mère qui se tenait derrière la fenêtre et qui comptait les voitures venant jusqu’à nous, la dernière maison au bout du village. Nous travaillons dans l’idée que rien n’est jamais acquis. Nous faisons donc en sorte que les gens sentent que nous sommes là pour eux, pour leur faire plaisir et les aider. Cela passe par le sourire, le portage des bagages, la déco des chambres, le choix de la savonnette… Nous voulons qu’ils s’approprient la maison.

Quand avez-vous commencé à collaborer avec Isère Attractivité ?

Tout a débuté par un séminaire sur le marketing expérientiel auquel nous avons été invités par le biais de l’union des hôteliers. Dans la continuité, nous avons élaboré deux produits pour la plateforme evasion.ishere.fr : l’un à destination de Lyonnais en lien avec Le Palégrié ; l’autre à destination des couples avec des enfants en bas âge.

Cette offre « Cocooner en famille dans le Vercors » est toujours en ligne. Qu’est-ce qui la caractérise ?

L’idée est d’attirer en semaine, hors des vacances scolaires, des couples avec des enfants de moins de 3 ans, pour lesquels nous pratiquons la gratuité. Cela nous permet de valoriser nos chambres équipées d’un lit double, ainsi que d’un, de deux ou de trois lits supplémentaires, en mezzanine ou dans une pièce attenante. Je n’ai pas de réservation directe via la plateforme, mais il est important pour moi d’y être en termes de référencement et de visibilité.

Qu’attendez-vous d’autre d’Isère Attractivité ?

La plateforme permet de développer l’attractivité de notre territoire auprès des personnes extérieures au département. Mais il me semble important de définir une identité iséroise. Pour ma part, j’aurais besoin de me sentir Isérois au cœur du millefeuille administratif et géographique que constituent la commune, la communauté de communes, le parc du Vercors, la Région…
 

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